Florence Rault
Avocat
Profil
Florence Rault
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Biographie
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Formation et carrière
Après des études secondaires au lycée Littré d’Avranches, Florence Rault décroche son baccalauréat en 1976 et s’installe à Paris afin d’y poursuivre des études de droit. Elle obtient sa maitrise de droit à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Ayant réussi l’examen d’entrée à l’école du barreau, à la fin de sa scolarité au sein du Centre de formation, elle devient avocat et prête serment devant la première chambre de la cour d’appel de Paris en 1984.
Elle sera collaboratrice d’abord auprès de Jean-Yves Leborgne puis au Cabinet de Castelnau.1 En 1987, elle fonde son propre cabinet d’avocats en se spécialisant en droit pénal et droit civil.
En 1993, elle rejoint à nouveau le Cabinet de Castelnau avec le statut d’associé dans cette structure spécialisé dans l’assistance la défense des acteurs de la sphère publique et ceux qui en sont les partenaires, elle prend en charge la direction du département droit privé qui comprend plusieurs collaborateurs. En plus de la direction du secteur, elle traite personnellement les dossiers judiciaires relevant du droit pénal.
Auteur de nombreux articles sur les sujets pénaux, elle publie un ouvrage qui connaîtra plusieurs éditions : « Le fonctionnaire et juge pénal » co-écrit avec Régis de Castelnau et « La responsabilité pénale des élus et des agents publics » édité chez Dexia.
Par ailleurs elle sera présente dans une série d’affaires particulièrement médiatiques de « tueurs en série » et notamment les affaires Guy Georges dit « le tueur de l’Est parisien », Stranieri et divers autres dossiers de violeurs en série.
Elle va également se spécialiser dans un domaine particulier du droit pénal : la responsabilité personnelle des décideurs public, élus et fonctionnaires. A la fin des années 90 tombent de nombreuses mises en cause des personnels d’encadrement et d’enseignement dans des affaires de pédophilie. Mesurant très tôt les dérives possibles de cette judiciarisation passionnelle, elle prend en charge un nombre très important de dossiers de fausses allégations d’abus sexuel. Souvent sollicitée par la presse nationale 2 et les médias audiovisuels elle y multiplie les interventions dans le courant des années 2000.3
Elle va publier un livre remarqué intitulé : « la dictature de l’émotion. Les dérives de la protection de l’enfance »4 rédigée avec l’expert psychiatre Paul Bensussan et publié aux éditions Belfond. Vont suivre la publication de nombreux articles et des participations à des ouvrages collectifs.
Considérant que les fausses allégations sont très majoritairement le fait de femmes, elle se penche sur la problématique de ce qu’elle qualifie : « la violence des femmes » dont elle dira à plusieurs reprises que celle-ci privilégie la violence sociale par rapport à la violence physique. Cela lui vaut d’être vivement critiquée par la partie du mouvement féministe auquel ses positions l’opposent. Proche de la juriste Marcela Iacub, elle traite fréquemment des dossiers de « paternité forcée » dont certains particulièrement spectaculaires. 5
La proximité avec les collectivités locales l’a décidée à assurer l’assistance des Conseils Départementaux dans l’exercice de leur compétence « protection de l’enfance ». Elle prend en charge personnellement les dossiers d’abus sexuels et de violences physiques en assistant les mineurs placés plaignants et parties civiles devant les juridictions pénales.
A son activité d’avocat, elle a ajouté des actions de formation pour adultes et donné un certain nombre de conférences à la demande d’organisation spécialisées.
Compte tenu de son expérience et de son expertise, elle est souvent sollicitée par les chaînes de télévision, que ce soit pour intervenir sur les plateaux des chaînes d’information, ou pour participer à des émissions régulières. Plusieurs des affaires qu’elle a suivies ont fait l’objet de documentaires où elle a été amenée à livrer ces témoignages.
Elle a été nommée au grade de chevalier national de l’ordre du mérite par Lionel Jospin alors premier ministre en 2000. Les insignes de son grade lui ont été remis par l’ancien sportif de haut niveau médaillé olympique et ancien ministre Alain Calmat.
Elle a été nommée au grade de chevalier de la Légion d’honneur par Dominique Perben alors Garde des Sceaux. Les insignes de son grade lui ont été remis par Jean-François Copé alors ministre du budget et des relations avec le Parlement.
Sources:
1 https://www.castelnau-avocats.com/
2 http://www.liberation.fr/tribune/2004/05/24/des-outreau-par-dizaines_480587
3 http://www.liberation.fr/tribune/2001/03/02/du-tous-pourris-au-tous-pedophiles_356481
4 https://www.amazon.fr/Dictature-lémotion-Protection-lenfant-dérives/dp/2714438865
5 https://www.dailymotion.com/video/x27khks
Publications
Publications
Prises de position
Prises de position
Florence Rault qui s’est toujours déclarée « féministe d’action » a trouvé à s’opposer fréquemment au féminisme associatif qu’elle qualifie de « victimaire ». De la même façon elle a aussi été confrontée aux associations de protection de l’enfance à qui elle reproche d’être devenue des structures de lobbying au détriment de l’indispensable activité de terrain. Elle s’est de nouveau mobilisée à l’occasion des campagnes déclenchées par l’affaire Weinstein. Développant une approche critique de ce qu’elle qualifie de « néo féminisme », elle en dénonce le triptyque : « interdire, censurer, punir ». Cette activité s’est manifestée par la publication de plusieurs articles6 dans la presse nationale et la participation à des émissions de télévision7 ou de radio8.
Sources:
6https://www.causeur.fr/gerald-darmanin-de-haas-justice-149310
7 http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/daval-marlene-schiappa-a-t-elle-eu-raison-1030407.html
8 http://www.europe1.fr/emissions/les-experts-deurope-soir/le-debat-deurope-soir-frederic-taddei-chiffres-du-viol-comment-sont-ils-calcules-3591323